La nommée A.A.R, gérante de point de transfert mobile money au quartier Dioulabougou, à Bouaflé, chef-lieu de la Région de la Marahoué, a révélé sa face cachée à sa patronne en simulant un braquage. Après avoir fait main basse sur la somme de 3 250 000 francs cfa et 5 téléphones portables appartenant à sa patronne K.A.L.S., elle a habilement tissé une histoire de braquage pour dissimuler son forfait.
Une fausse déclaration à la police
L'affaire a débuté lorsque A.A.R., accompagnée de sa patronne, a signalé un vol à mains armées au commissariat de police de Bouaflé. Selon le récit initial de la gérante, deux individus à moto l’auraient attaquée devant l'agence au quartier Dioulabougou, emportant avec eux la somme la somme de 3 250 000 francs cfa et les téléphones portables.
Cependant, les enquêteurs de la police ont rapidement commencé à douter de cette version des faits. Les investigations discrètes ont conduit à l'arrestation de K.K.F., le filleul de la gérante, qui s'est avéré être une pièce cruciale dans le puzzle complexe de cette affaire.
Ce colis, scellé par un cadenas, contenait une somme considérable d'argent et un téléphone portable Android
Selon ses déclarations, A.A.R. l'avait contacté le matin même du prétendu braquage, lui demandant de se rendre sur son lieu de travail pour récupérer un mystérieux colis. Ce colis, scellé par un cadenas, contenait une somme considérable d'argent et un téléphone portable Android.
K.K.F. a poursuivi son récit, révélant qu'il avait transporté le colis jusqu'au village de M'brakro, situé à 15 km de Bonon. Deux jours plus tard, la gérante est arrivée pour récupérer le colis, demandant à son filleul de détruire le téléphone portable. Cependant, découvrant que l'appareil était en bon état, K.K.F. l'a utilisé pendant quelques jours avant de le remettre à son frère cadet.
La gérante avoue son forfait
Les aveux de K.K.F. et les preuves matérielles ont mis A.A.R. dos au mur. Sous le feu roulant des questions de la police, elle a finalement avoué avoir mis en scène le braquage pour dissimuler son propre vol. Cet acte de trahison envers sa patronne soulève des questions sur la confiance dans les milieux professionnels, incitant à une réflexion plus approfondie sur la nécessité d'une vigilance constante même dans des environnements apparemment sécurisés.
Cette affaire de Bouaflé met également en lumière la complexité des motivations humaines, illustrant comment des individus peuvent être entraînés à commettre des actes de malhonnêteté, même dans des circonstances où la confiance est supposée être fondée. En révélant les couches complexes de cette tromperie, elle sert d'avertissement sur la nécessité de renforcer les mesures de contrôle et de surveillance, même dans des contextes professionnels en apparence stables.
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